La 6eme Théâtre du collège Max Rouquette réfléchit...A partir d'un travail sur les clowns, le burlesque, la folie au théâtre, ilS s'interrogent : qu'est-ce qu'être « différent »

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Atelier d'écriture mars 2015 :

UN PEU, BEAUCOUP, A LA FOLIE...


La folie c'est quand tu sautes sur ton lit.

La folie c'est quand tu te sens tout ri kiki

La folie c'est quand tu manges des curly

La folie c'est quand tu fais une salade de kiwi au whisky

La folie c'est quand tu joues avec une fourmi

La folie c'est quand tu t'appelles Amélie.


Une histoire de fous

Un fou, ça se promène partout

Un fou ça peut parler ou marcher bizarrement.

Un fou ça peut marcher debout ou coucher, ou sur les mains.


Un fou, ça peut prendre une personne pour un poteau

Un fou, ça peut promener une boîte de mouchoirs parce qu’il croit qu'il promène un chien.


Un fou, ça peut faire tout ce qu'on n'ose pas faire

Mais un fou, c'est humain comme nous.


C'est même peut être plus fragile et plus sensible que nous.

Comme un enfant.


Être différent

Être différent c'est quand toi tu es rikiki et que ta copine est grande.

Être différent c'est quand tu écris de la main gauche et que tout le monde écrit de la droite.

Être différent c'est quand tu as des cheveux noirs et que ta copine est blonde.

Être différent c'est quand tu as des yeux bleus quand les autres les ont verts.

Être différent c'est quand tu es en fauteuil roulant et que tout le monde marche sur ses deux pieds.

Être différent ? Mais on est différent... comme tout le monde !!


Emma B

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Je me sens différent.

Être différent pour moi c'est être ce que tu as envie d'être.

Quand on est fou, on est débile.


Être fou, c'est une histoire de fou.

C'est impossible d'être fou sans devenir fou.


Quand on est fou, je crois qu'on se sent fou.


La folie c'est quand on est fou mais on n'est pas fou tout le temps.


Histoire de fou :

Un fou et un monsieur bien élevé sont sur une île. Il y a un pistolet avec une seule balle. Qui tue qui ? Le fou parce qu'il est fou ? Ou l'homme raisonnable parce qu'il en a plus qu'assez du fou ?

Tom

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Être différent pour moi, c'est connaître des personnes différentes et montrer son style même si personne n'a le même.


Quand on est différent, on doit se sentir joli ou pas mais on est bien dans sa peau. C'est le regard des autres qui met mal à l'aise.


Quand on est fou, on fait n'importe quoi : on marche comme des zombies.


Quand on est fou, on doit se sentir bien mais pas comme tout le monde.

Manon S


Une histoire de fou

C'est l'histoire d'un fou qui se prend pour un oiseau. Un beau jour, il décide de partir comme tous les oiseaux migrateurs en Afrique. Et il se jette alors d'une falaise pour prendre son envol. Il tombe. Il n'a pas le temps de se rendre compte qu'il n'est pas un oiseau. Il meurt. C'est fou non ?

Manon S


Poème d'un fou

Les fous viennent d'un trou

plein d'humour.

Un fou dit « Zababaille !! »

Et on entend « Aï Aî Aï »

L'assistance rit.

Le fou dit « Nanani »

Et l'histoire est finie.


Manon S

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Être différent pour moi c'est ne pas être comme les autres.

Quand on est différent, je crois qu'on se sent mal dans sa peau.

La différence ce n'est pas un défaut mais une chance.

La chance de ne pas être comme tout le monde.


Quand on est fou, on peut faire n'importe quoi : on saute partout. On est bizarre.

Quand on est fou on agite les bras dans tous les sens, on fait n'importe quoi.

La différence, c'est l'originalité.

Ines, Lisa et Mélissa

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La différence c'est d'avoir la chance

De donner à sa vie un sens

De ne pas ressembler

A ceux qui nous regardent d'un air blasé

C'est simplement de l'originalité.


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Être différent pour moi c'est être un zombie.

Quand on est différent on se sent exclu.

Je me sens différent.


On dit que je suis différent.

Les gens disent que je suis différent.


Pour moi, la folie c'est le handball.

Quand on est fou, on doit se sentir bête.


Mon histoire de fou est d'imaginer que vous êtes tous fous.


On est tous différents.


Victorien F. Louis E.

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Poème

Je suis un enfant enlevé à mes parents

A l'école je vois les autres

Partir avec leurs parents

Ça me rend triste.

Et ils ne le voient pas.

Je vais seule à l'école.

Je rentre seule.

Parfois on se moque de moi.

Je me sens plus seule que les autres

car je suis différente.


Lola D

Être différent pour moi c'est être intéressant, être unique, avoir un avis pas comme les autres.

Quand on est différent, on peut se sentir exclu, car les autres ne te comprennent pas.


Lola D

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Être différent pour moi c'est ne pas se sentir près des autres.

Quand on est différent on doit se sentir très très triste parce que on est trop différent pour être accepté.

Quand on est fou, on doit se sentir tout drôle dans un monde pas réel, un monde où ils font ce qu'ils veulent.

Les fous sautent, crient, courent...

La folie, c'est être un malade mental qui crie tout le temps et qui parle tout seul.


Une histoire de fou

Il était une fois un fou qui parlait à sa brosse à dent.

La personne qui s'occupait de lui et le tenait enfermé à cause de sa folie lui dit : « alors il va bien ton chien ce matin ? » en montrant la brosse à dent. Le fou lui répondit : « Mais ! C'est pas un chien, c'est une brosse à dent ! » Alors, le garde - malade le laissa libre de partir.

Le fou sort sans rire. A peine dehors, il se retourne vers sa brosse à dent et lui chuchote : « On l'a bien eu, hein, mon chien ? ».

Pauline D


Poème

Un fou vient d'un monde irréel.

Un monde de fous.

Là où chacun est très très fou.


Pauline D

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Être différent pour moi, c'est être soi-même.

Quand on est différent, on se sent tout seul au monde .


Poème :

Je me sens différent

Je me sens tout seul.

Je me sens rejeté.

Mais je sens MOI.


Quand on est fou, on est différent.

Mais différent de qui ?


Pour moi la folie c'est quelque chose qu'on ne peut pas retenir, qu'on ne peut pas empêcher. C'est quelque chose qui doit sortir.


Quand on est fou, on doit se sentir à l'étroit dans un monde trop petit.


Une histoire de fou :

Un fou se retrouve dans un bateau où il n'y a plus de conducteur. Que fait il ? Il se jette à l'eau ou prend les commandes ?

Morgane F.

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Être différent, c'est être malade, différent de moi. Quand on est différent on se sent différent des autres, rejeté.

Quand on est fou, on marche, bizarre. On crie, on a des réactions folles.

Yoann G.

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Être différent pour moi ça se situe sur le plan physique et sur le plan mental.

Tout le monde est différent.

Quand on est différent on se sent drôle, beau, intelligent mais les autres ne veulent pas le voir.

On peut aussi simplement écrire mal. C'est déjà une différence.

Quand on est fou, on fait n'importe quoi... comme moi.

Tiphaine B.

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Être différent, c'est pas marrant.

Les gens te rendent méchant 

Pour toi c'est peut être angoissant.

On te dit que t'es trop délirant.


Quand on est différente

On se sent pas très marrant

on se moque de toi

Même si t'es intelligent


Juste parce que tu es différent.


Quand on est fou, on tombe dans la boue et tout le monde pense que t'es complètement saoul.

Pour moi la folie ça rime avec pipi au lit, pissenlit, Italie, parapluie...Ça suffit !

Maëlle D.

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Être différent pour moi c'est rien.

C'est bien la différence car si on était tous pareil, ce serait un cauchemar.

Lucas R.

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La différence, ça n'a pas d'importance.

Pour nous, pour vous, pour toi.On a le droit d'être différent.

Petit ou grand, bête ou intelligent.

Fille ou garçon.

Heureusement nous sommes tous différents.


Quand on est différent, on doit regarder toutes les autres personnes autour de soi.


Quand on est différent on est insulté, on est exclu de toute relation, on est humilié mais on ne doit pas baissé les bras car un jour il y aura quelqu'un qui vous aimera tel que vous êtes.


Quand on est fou, on fait un peu n'importe quoi car on ne pense pas à ce que l'on fait : on est un peu fou.

Mais ça ne nous gêne pas d'être fou.

Fanny V. Et Noëllie F.

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Être différent pour moi c'est être à la fois ordinaire et extraordinaire.

Quand on est différent on ne doit pas se sentir très bien.


Je suis différent ou plutôt on me dit différent.


La folie pour moi, c'est de ne pas pouvoir se contrôler, être dans un autre monde.


Quand on est fou, on doit se sentir observé, ridicule.


Une histoire de fou : 

C'est un fou qui se prend pour un éléphant. Il crache de l'eau mais que dit-il ?

Gaïa L

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Être différent c'est être soi même. Personne n'est pareil.

Être différent c'est toujours changer. Avoir son esprit, son âme personnelle. Choisir sa vie.

Quand on est différent, on se sent soi-même et on est toujours zen.

Camille M.

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Être différent pour moi c'est pas si marrant.

Parce que les personnes partent en courant.

Et te regardent en se moquant.

C'est ça d'être différent.


Quand on est différent, on se sent rejeté.

Par le monde entier.


Quand on est fou, on fout rien du tout.


Une histoire de fou.

Un fou est dans un hôpital psychiatrique. Il parle devant son miroir comme si c'était des journalistes. Puis son éducateur rentre et lui demande ce qu'il fait devant le miroir. Alors le fou répond : «  C'est … » (à suivre).

Samira S

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Être différent, pour moi, c'est quand tu es un peu décalé par rapport aux autres.

Être différent, c'est quand tu sors de la « norme ».

Être différent, c'est quand tu laisse libre cours à ton originalité.


Quand on est différent, on doit se sentir rejeté car les autres ont peur de ta différence.


La folie ,c'est parler à toute vitesse et marcher avec lenteur.

La folie, c'est confondre l'animé avec l'inanimé.

La folie, c'est hurler dans le silence.

La folie, c'est à la fois simple et compliqué.

La folie, c'est vivre la réalité de ses rêves dans un monde irréel.

La folie, c'est le fait de ne pas pouvoir se contrôler.


Quand on est fou on parle tout seul pendant des heures.

Quand on est fou, on se prend pour Napoléon.

Quand on est fou, on se prend pour une pendule qui retarde.

Quand on est fou, on rit sans pouvoir s’arrêter.

Quand on est fou,on croit qu'on peut voler.


Jeanne L


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Raconter une histoire à partir d'une image

LES PETITS CHATONS


                  Comme tous les matins, Lila et Lola deux sœurs siamoises se réveillèrent en même temps. Comme tous les matins, un torticolis les fit souffrir : dormir avec son double collé à son dos n'est pas des plus confortables. Comme tous les matins, c'est leur mère qui les tira du sommeil : « Mes petits chatons ! C'est l'heure de se réveiller !!». « Chatons » était un surnom donné pour évoquer les chats Siamois du même nom. Pourtant les deux sœurs n'aimaient ni leur malformation, ni les chats, ni leur surnom. Mais qu'y faire ? Il faut dire que c'était parfois très dur de vivre avec cette maladie incurable. Par exemple, lorsqu'elle se disputaient, leur vie était un enfer ! Impossible d'avoir un moment à soi ou de prendre ses distances !

                   Un jour qu'elle se promenaient dans les rues de Tokyo, une vieille dame qui devait bien avoir quatre vingt dix ans les accosta et leur demanda de l'aider à porter ses lourds sacs de courses. Comme elles étaient gentilles et polies, elles acceptèrent de bon cœur et prirent un sac chacune.

Lorsqu'elle eurent raccompagné la vieille jusqu'au seuil de sa porte, cette dernière les remercia infiniment et leur donna une pièce d'argent où l'on pouvait distinguer une baguette magique gravée sur la surface polie et brillante.

                   A peine eurent la pièce en leur possession qu'elles sentirent leur dos se décoller puis leur cou et enfin leur tête. Ce n'était pas douloureux. Seulement une étrange sensation. Comme lorsqu'on enlève un vêtement trop serré. Elles éprouvèrent même un soulagement et une sensation de bien être. Elles étaient enfin libres de sauter, courir, libres de faire ce qu'elles voulaient, sans que l'autre l'en empêche. Elle voulurent remercier la vieille dame mais celle ci avait déjà disparu, heureuse d'avoir fait la joie et le bonheur de deux honnêtes jeunes filles.


Emma Pailhas Rigal. 6Eme Théâtre Juin 2015

Ensemble pour la vie.


              Il y a bien longtemps, dans un royaume éloigné, vivaient deux sœurs jumelles japonaises. Elles étaient toutes deux inséparables, sages, intelligentes et généreuses. Elles étaient toutes deux brunes et se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Leur peau claire rappelait la neige ou les fleurs de cerisier. Elles n'étaient pas coquettes mais aimaient se vêtir de rose et de motifs fleuris. Elles tenaient d'autant plus l'une à l'autre qu'elles avaient perdu toute leur famille dans un accident de carrosse.

             Un jour, alors qu'elles se promenaient dans leur jardin,elles aperçurent une théière d'or . La première, Shiu Ly, la ramassa. La seconde, Ka Waï, la frotta avec un mouchoir pour la dépoussiérer. A peine eut-elle frotté qu'un génie apparut. « Vous êtes toutes les deux sages et généreuses. Pour cela, vous pouvez formuler un vœu que j'exaucerai ». Les deux sœurs réfléchirent et prononcèrent ces paroles d'une seule voix : « Nous voulons être inséparables pour l'éternité ! C'est là notre seul souhait». Le génie acquiesça et donna l'ordre de se tenir dos à dos et de fermer les yeux. Les deux sœurs obéirent. Tout à coup leurs dos se lièrent, ne faisant plus qu'un seul.

             Depuis ce jour, elles sont inséparables. Leur corps et leur cœur ne font plus qu'un.


Mélissa Tribout, 6eme Théâtre.

           Les Sœurs Siamoises

 

            Il était une fois, au Japon, un roi et une reine. Ils étaient heureux car ils allaient avoir des enfants. La reine, en effet, attendait des jumelles. Malheureusement à la naissance, on s'aperçut que les jumelles étaient mal formées. Elles étaient reliées l'une à l'autre par le dos! 

             Le temps passa. A leur dixième année, elles décidèrent de partir en quête d'un remède pour décoller leur dos. Il faut dire qu'elles avaient un fort caractère! et s'entêtaient toujours jusqu'à ce qu'elles aient obtenu satisfaction! Le roi et la reine connaissant leur obstination ne tentèrent pas de les dissuader. On apprêta un carrosse, on les aida à faire leurs bagages, on les embrassa et on leur fit de nombreuses recommandations. 

             En questionnant devins, voyantes, conseillers qu'elles rencontrèrent en chemin, elles apprirent l'existence d'un enchanteur capable de décoller le dos des jeunes filles. C'était exactement ce dont elles avaient besoin. Elles apprirent qu'il habitait à Hawaï. Elles embarquèrent sur une navire et après un long voyage, arrivèrent à bon port: Hawaï.

              Elles ne furent pas déçues. L'enchanteur n'était pas un magicien de pacotille. Il sut trouver la formule qui les sépara, à jamais. 

            Elle trouvèrent les lieux si envoûtants qu'elles décidèrent d'y faire leur vie. Elles y furent heureuses, vivant toujours ensemble mais chacune respectant l'autonomie et l'indépendance de l'autre. Ainsi elles eurent deux chambres, deux chats siamois, deux garde-robes, deux maris, deux voitures, deux piscines! 

Lola Dori 6eme Théâtre. 2015

 

           

Miracle de la médecine

 

            Il était une fois deux sœurs jumelles, ou plutôt deux sœurs siamoises. Elles étaient attachées l'une à l'autre par le dos. Cette proximité aurait pu être une chance si elles s'étaient entendues. Hélas, elles ne pouvaient se supporter: l'une était grosse, l'autre maigre. L'une était sportive, l'autre paresseuse. L'une aimait le thé, l'autre le café. l'une aimait les hommes, l'autre préférait les femmes. 

              Un jour, leur mère leur offrit un voyage dans le sud de la France, à Montpellier. Par un heureux hasard, elles y rencontrèrent un frère et une sœur qui faisaient des études de médecine. Ils sympathisèrent. Les deux futurs médecins s’intéressèrent beaucoup à leur cas et leur proposèrent une opération pour les délivrer, l'une de l'autre. Les sœurs siamoises acceptèrent. L'homme à l'aide d'un scalpel découpa la peau de leur dos tandis que la soeur recousit les plaies. A leur réveil, les deux étaient libres!

            Ravies, elles épousèrent leurs libérateurs et ils vécurent longtemps et heureux dans la ville de Montpellier.

 

Thipaine Boulabas. 6eme Théâtre 2015

Les deux japonaises

 

Il était une fois, au Japon, deux japonaises qui étaient sœurs. Elle travaillaient très dur pour survivre car elles étaient pauvres et orphelines.

Un jour, une méchante femme profita de l'absence des deux sœurs pour leur voler leur peu d'économies. Malheureusement, les sœurs siamoises rentrèrent plus tôt que prévu et la surprirent chez elles, la main dans le sac. Au lieu de s'excuser ou de fuir, la vieille leur jeta un sort: elle les colla. Dos à dos! Et elle s'enfuit dans un ricanement diabolique.

Les deux sœurs essayèrent de se libérer mais en vain! Elle réfléchirent longuement. Elles prirent même un thé pour essayer de se calmer et de voir plus clair! Enfin l'idée leur vint d'invoquer  les esprits et une petite fée apparut. Elle voulait bien les aider. Et même,  cela ne lui semblait pas difficile: le sort qui avait été jeté était un sort de sorcier amateur, pas du tout celui d'un professionnel!  Elle répéta "Pom Pi Dou" , trois fois. Ainsi, elle délivra les deux jeunes filles. Pour remercier la fée, les deux japonaises firent des grand bouquets de fleurs que la fée accepta avec grand plaisir.

               Les deux sœurs vécurent heureuses et eurent une longue vie. et jamais on n'entendit plus parler de la méchante femme qui, dit on, avait fini par tomber sur plus fort qu'elle et avait très mal fini. 

Pauline Della 6eme Théâtre 2015


La naissance de la tour Eiffel

Une girafe dans un zoo

S'ébattait dans son point d'eau,

Quand soudain elle en sortit

Pour manger quelques bons fruits

Mais elle tomba très malade

Et puis tout lui parut fade.

La girafe trépassait.

Mais mars allait la sauver:

Il lui donna d'l'énergie,

Et ainsi la girafe fuit.

Elle courut, courut,courut,

Jusqu'à ce qu'elle n'en put plus.

Mars s'incarna en quelqu'un 

Qui s'app'lait Gustave Eiffel.

Un bâton, il prit en main,

App'la la Girafe Tour Eiffel

La toucha de son bâton.

Son pelage ne fut plus blond,

Et ses tâches devinrent carrées,

Elle s'étira vers le ciel,

Jusqu'à pouvoir le toucher.

Ses pattes ne furent plus grêles,

Et son cou perça le ciel. 

Maintenant la Tour Eiffel,

Se trouve sur le Champ de Mars.

Elle est encore très belle, 

Et elle remercie l'dieu Mars.

Camille Mallardeau 6eThéâtre

 

La métamorphose de la girafe



« Il y a bien longtemps, en 1887, si mes souvenirs sont bons, une girafe vivait bien paisiblement au Tchad, dans le centre de l'Afrique du Sud. Elle était libre et heureuse, elle cavalait en compagnie des autres animaux qui peuplaient la savane.

Mais un jour, des braconniers aperçurent les nombreuses girafes occupées à manger les feuilles des arbres. Les malfrats, à l'aide de fusils et de somnifères, réussirent à attraper les pauvres bêtes qui furent emmenées loin de leur Afrique natale, en France, dans la ville de Paris.

Quand notre girafe se réveilla enfin , elle se rendit compte qu'elle était en cage. La girafe tendit son cou pour apercevoir autre chose que des barreaux. Elle vit un écriteau sur lequel était écrit « JARDIN ZOOLOGIQUE DE PARIS ». L'animal comprit qu'elle avait vraiment quitté son pays. C'était trop d 'émotions pour elle. La girafe se mit à pleurer, sans savoir qu'une très très vieille dame l'observait. La vieille dame regarda la malheureuse bête d'un air bienveillant et claqua des doigts. Les barreaux de la cage s'écartèrent. La porte de l'entrée s'ouvrit d'un coup sec. La sorcière ( car la vieille dame en était une) murmura : « Cours ! » La girafe comprit le message. Elle se redressa et s’élança dans Paris.

Derrière elle, la girafe entendait des alarmes, des hurlements, des ordres... Elle ne ralentit pas pour autant. Elle accéléra sa course. La girafe parcourut presque toute la ville sur ses longues jambes. Malheureusement, la bête se fatigua. Les voitures et les camions n'étaient pas loin. Ils allaient la rattraper. Alors la girafe se laissa tomber au sol.

La vieille dame apparut devant elle. La sorcière sourit, chuchota une série de mots sans-queues-ni-têtes et disparut. La girafe se sentit soulever. Ses pattes s'élargirent. Sa peau devint d'acier. Son cou se tendit et sa tête put toucher les nuages. Ses poursuivants levèrent la tête. Tous partirent en hurlant. Tous sauf un. Il s'appelait Gustave Eiffel. Il s'approcha, examina la girafe devenue métal.

Gustave sourit et décida que, puisqu'il avait était le seul à rester, cette tour d'acier serait la sienne.

Depuis ce jour, la girafe est connue sous le nom de « Tour Eiffel. » L'animal n'a jamais oublié à qui elle devait cette transformation. Chaque jour, elle remercie la sorcière qui l'a aidée a retrouver sa liberté.

Jeanne Lavaud

 *

             Il y a bien longtemps, dans la savane, en Afrique, vivait une girafe tout à fait identique aux autres girafes. 

              Un jour, un Aï-Aï vint la prévenir qu'il ne fallait pas manger les fruits de l'arbre qui se tenait au milieu des vastes étendues de la savane herbeuse, sous peine d'être frappée de malédiction.

             Mais la jeune girafe était curieuse et téméraire, elle s'approcha de l'arbre et en renifla les fruits. Un perroquet surgit alors et dit: "Mange ce fruit! Il te portera bonheur! Tu seras immortelle!"

              L'intrépide girafe mangea le fruit.

             Une douleur inconnue l'envahit: elle eut mal aux cornes et se mit à courir en tous sens. Son poil durcit. Ses jambes se figèrent et s'ancrèrent dans le sol, interrompant sa course folle. Ses membres devinrent d'acier. Son corps s'allongea tant et si bien qu'elle atteignit 324 mètres!  Elle était devenue tour Eiffel!! 

           Comment la tour Eiffel parvint à Paris sur le champ de Mars, c'est une autre aventure que nous vous conterons plus tard! 

Morgane Favier 6eme F

 *

La naissance de la tour Eiffel


             Il était une fois une girafe appelée Zarapha. Elle était mal aimée par les animaux à cause de son grand cou. C'est pourquoi, elle vivait à l'écart des autres près d'une rivière infestée de crocodiles.

             Elle finit par se lasser de vivre seule. Elle décida de faire un grand voyage, espérant rencontrer des gens qui l'aimeraient.

              Elle fit ses bagages (une collection de taches de rechange) et partit. Drection : la France ! Elle marcha, marcha, marcha. Fatiguée, elle s'autorisa une halte aux abord du village de Mamadou. Pour s'endormir elle inventa une chanson :

« Mamadou avait mal au dent

Sa maman lui dit mon doudou... »

               Elle n'eut pas le temps d'achever : elle s'endormit.

              Reposée et rassasiée (les habitants de Mamadou s'étaient montrés généreux et lui avaient donné des feuilles d'acacia à manger), Zarapha reprit sa longue marche. Elle prit même le bateau. Et le train (entre nous soit dit : fort inconfortable pour une girafe!).                 Elle arriva enfin à la gare de Lyon, à Paris !

             Pour ne pas trop se faire remarquer elle chercha un endroit calme, dans un jardin. Elle s'assit sur un banc et là... stupeur ! Sous ses yeux ébahis : une autre girafe s'avançait vers elle, à pas lents et balancés ! Elle fut si contente qu'elle l'embrassa de sa grande langue bleue et rugueuse. Mal lui en prit : c'était une sorcière. Et qui plus est, elle n'aimait pas les baisers ! Aussitôt Zarapha sentit ses membres inférieurs se raidir et s'allonger. Ses poils disparurent laissant place à un acier brillant et solide. Sa tête devint dure. Elle grandit et grandit encore jusqu'à atteindre la hauteur de 301mètres ! La sorcière l'avait changée en Tour Eiffel, au beau milieu du Champ de Mars, en plein Paris !

           Dans son malheur, elle eut de la chance : elle était devenue l'une des plus beaux monuments du monde, haute, solide et majestueuse. Celle qui jadis était rejetée de tous, désormais,  était devenue l'attraction principale de la ville de Paris. Et finalement elle fut heureuse toute sa vie.

          D'ailleurs si vous allez à Paris, passez dire un petit coucou à Zarapha ! Peut-être retrouverez vous sa valise, pleine de taches de rechange? qui sait?

Noëllie Faure 6eme théâtre mai 2015

             


*

L'oiseau magique 

            Il  y a bien longtemps, dans la savane, au beau milieu de l'Afrique, vivait une girafe, nommée Jean (prononcez à l'anglaise comme le pantalon du même nom!). Cette girafe rêvait d'aller à Paris. 

            Un beau jour, alors qu'elle faisait son petit footing habituel, elle croisa un étrange oiseau au plumage multicolore qui se mit en chanter:

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              Son chant signifiait: "Pour toi, belle Girafe, je peux exaucer un vœu!" La girafe répondit qu'elle voulait aller à Paris et y rester pour toujours.

              A ces mots, la girafe partit au galop sans pouvoir contrôler ses mouvements. Elle courut tant et si bien qu'elle arriva, essoufflée, à Paris.

              Hélas, la vie parisienne lui parut triste. Elle souffrait de solitude car à son approche tout le monde partait en courant et en hurlant. Elle s'assit sur le champ de mars au pied du T rocadéro et se mit à pleurer.

Comme par enchantement l'oiseau multicolore apparut. Il chercha à savoir la cause de son chagrin. La girafe entre deux hoquets lui dit qu'elle se sentait seule sans ses amis et qu'elle souhaitait de tout son cœur être aimée, et même célèbre!

           L'oiseau siffla alors un chant merveilleux. Et sous l'effet du magique sifflement, la girafe se changea en Tour Eiffel: d'abord ses pieds durcirent. Ses jambes s'allongèrent. Ses poils tombèrent et enfin, une surface lisse et brillante recouvrit son corps. 

Qui sait? Si vous entendez le chant de cet oiseau, peut être verrez vous votre vie changer?

Mélissa Tribout 6eme F. Juin 2015


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           *

          En 1887, une girafe vivait enfermée dans une cage, grande comme une salle de classe, au zoo du Lunaret, à Montpellier.

           Un jour, un très très vieux monsieur, qui détestait voir les animaux enfermés ouvrit adroitement la porte de la cage du pauvre animal.

           La girafe, bien sûr, ne se fit pas prier et prit la fuite. 

           Sur son chemin, elle écrasa tous ceux qui se mettaient à hurler. Malheureusement, la girafe fut rattrapée et mise à nouveau en cage. En punition, on décida même de la transférer dans un autre zoo. 

           On la jeta dans un train, à la gare Saint Roch, train qui traversa,toute la France pour arriver à... Paris. 

         Profitant de l 'inadvertance d'un garde qui avait oublié de refermer la cage, après avoir nourri l'animal, la girafe s'enfuit une seconde fois. Elle courut et arriva sur le champ de Mars..La girafe, après avoir transpiré, sauta sur un bateau mouche et fit un petit tour guidé de la ville de Paris.

        Hélas, c'était l'hiver, et il faisait bien froid dans la capitale. Elle  attrapa  froid et mourut au beau milieu du champ de Mars ( peut être à cause de l'humidité qui remontait le long des bords de Seine). 

           Heureusement, un homme qui passait par là, Gustave Eiffel, fut touché par la mort de la pauvre et grande bête. Il s'agenouilla, ferma les yeux et fit le vœu que l'animal reprenne vie et trouve l'immortalité. 

           Le vœu, par chance, se réalisa. 

           La girafe commença sa transformation: ses pattes durcirent, son poil devint fer. Et son corps prit une forme triangulaire. Elle devint une tour en fer.

         Comme c'était grâce à Monsieur Eiffel (Gustave pour les intimes), la tour prit son nom. Elle fut nommée la Tour Eiffel. 

          Vous pouvez maintenant l'admirer au Champ de Mars à Paris.

Lucas Roussel et Victorien Faure 6eme F

     *

 La métamorphose de la girafe


En Afrique, au milieu de la savane, des hommes, des braconniers, étaient venus pour capturer des animaux et les vendre à Paris. Ils avaient d'ailleurs très vite réussi à attraper une jeune girafe qui allait leur rapporter beaucoup d'argent car elle était grande, fine et bien tachetée.

Ils la firent transporter en bateau jusqu'à paris. Pour le voyage, ils l'anesthésièrent. La pauvre bête se réveilla, dans une cage, au zoo de Vincennes. Elle pleura, pleura, pleura, toutes les larmes que des grands yeux de girafe peuvent verser.

Un jour, une dame lui rendit visite et sembla deviner sa peine. Elle ouvrit par magie la cage, libérant le pauvre animal, (c'était une magicienne ou un ange capable de faire le bonheur de ceux qu'elle rencontrait).

La girafe s'enfuit à toutes jambes.

Mais, par malheur, tous les gardien, se lancèrent à sa poursuite.

Elle courut, courut, courut mais les hommes qui étaient en voiture, la rattrapèrent. Alors, elle supplia le dieu des girafes de lui venir en aide.

Le dieu l'entendit et lui vint en aide. Il la transforma : ses jambes durcirent, ses poils tombèrent. Elle devint toute lisse. Sa tête devint un pic. Elle était devenue tour Eiffel. La mairie de Paris était tellement fière de posséder cette œuvre unique que la tour Eiffel fut protégée et admirée comme une divinité.

Isalis Monneret 6eme F


Heureux qui comme Ulysse...

La tempête


        Ulysse était dans son radeau quand tout à coup, une tempête se leva. Un éclair fendit le ciel, juste devant la petite embarcation. Le vent forcit tant et si bien que le mât céda. Ulysse regarda le mât flotter au loin, puis couler sous les vagues gigantesques qui grossissaient de plus en plus. L'eau était noire. De lourds nuages gris obscurcissaient le ciel et la pluie tombait tellement qu'elle finit par remplir le bateau. Ulysse essaya de vider l'eau en prenant un seau,écopant au fur et à mesure. Le bateau craquait sous l'assaut des montagnes d'eau. Finalement, une vague, terrible, renversa l’embarcation et la cassa en deux. Ulysse était à bout de forces. Il se laissa emporter au gré de l'eau, presque mort. Il finit par échouer sur une plage.

Noëllie Faure 6eme Théâtre

Les 6emes ont la parole: petits collégiens mais grandes idées!

Injustice

Un : Avant, l'injustice ne faisait pas partie de ma vie

Deux : Dans mon ancienne vie, il n'y avait que

Trois : Moi

Un : Maman

Deux : Papa

Trois : Et le chien

Un : Mais tout a changé :

Deux : Au collège,

Trois : J'ai vu un attroupement

Un : C'était une bagarre

Deux : Ils étaient sept contre un

Trois : Autour, ils riaient

Un : Ou alors, ils se taisaient

Deux : Et partaient

Trois : En rentrant chez moi

Un : J'ai entendu quelqu'un se faire insulter

Deux : A cause de sa couleur de peau

Trois: De ses origines

Un: J'ai couru jusqu'à ma maison

Deux: En refermant la porte derrière moi

Trois: J'ai espéré que tout redeviendrait comme avant

Un: Que je retrouverais maman

Deux: Papa

Trois: Le chien

Un: J'ai allumé la radio

Deux: J'ai entendu les crimes

Trois: Les morts

Un: Les guerres

Deux: Les attentats devenus presque habituels

trois: J'ai coupé la radio

Un: J'ai essayé de fermer les yeux

Deux: Pour oublier tous les malheurs du monde

Trois: Mais je n'arrive pas à oublier

Un: Alors je me bats

Deux: Je me bats contre la tyrannie

Trois: Je me bats pour les droits humains

Un: Je me bats contre le racisme

Deux: On se bat

Trois: Chacun à sa manière

Un: On s'est battu hier

Deux: On se bat maintenant

Trois: On se battra demain

Un: On se battra toujours

Un-Deux-Trois: BATS-TOI!

 Noëllie Faure, Jeanne Lavaud, Lola Dori. 6eme F janvier 2015

Liberté

Oh Liberté!

Où te caches-tu?

As-tu à jamais disparu?

Pourquoi n'a-t-on plus le droit de rêver, d'imaginer?


Non! Jamais tu ne mourras!

Le code civil te défendra!

Dans nos coeurs tu resteras!

Et les tyrans, on chassera!


Emma Pailhas-Rigal, 6eme F janvier 2015

Calligrammes engagés

janvier 2015



Contes

Le Riquiqui Poucet



         Il était une fois , dans un quartier défavorisé d'une très très grande ville, une famille très très pauvre . Dans cette famille il y avait cinq enfants dont le Riquiqui Poucet , le Schtroumpf Poucet , le moyen Poucet, le grand Poucet et le trop grand Poucet . Il y avait aussi les parents, Raymond et Claudette . Comme ils étaient nombreux et pauvres leur maison était très très petite : les parents dormaient sur le canapé et les enfants sur la table . Ils ne mangeaient ni le matin, ni à midi. Ils faisaient un seul repas par jour. Ils regardaient parfois la télé qu’ils avaient trouvée dans une déchetterie pour tromper leur faim . Leur émission préférée était « le meilleur pâtissier » .


          Mais un soir, alors que tout le monde dormait Claudette réveilla Raymond pour lui dire qu’ils n’avaient plus d’argent pour nourrir toute la famille . Ils pensèrent abandonner les enfants à la foire la plus grande du monde : Auclair .

           Heureusement, le Riquiqui Poucet était réveillé : il avait tout entendu . Il en parla aussitôt à ses frères. Et les cinq garçons mirent au point un plan.

           Le lendemain, la famille partit à la foire . Ils entrèrent dans la grande fête . Très vite, Raymond dit qu'il fallait que les enfants attendent sagement près des machines à sous, qu'il allait acheter des churros avec maman et qu'il n'en avait pas pour longtemps. Mais Riquiqui Poucet était malin : il avait mis, au petit matin, de la peinture sous les chaussures de son père pour pouvoir le suivre à la trace . Le temps passa. Les enfants n'étaient pas inquiets, confiants en la ruse de leur riquiqui frère,  et se montraient bien décidés à profiter de la foire Ils firent du lèche vitrine notamment devant les stands de bonbons.

            Hélas, quand ils voulurent retrouver leurs parents, ils se rendirent compte que les traces de peinture s'étaient effacées sous les pas de la foule bien trop dense. Ils étaient perdus !


( La suite dans le prochain épisode)

 

Noëllie Faure et Fanny Verdoucq 6eme F

janvier 2015

Suite au spectacle PP les petits cailloux par

la COMPAGNIE LOBA 

(le Petit Poucet version thriller cartoon contemporain

avec Christophe Gravouil)

 



La fabuleuse histoire de Pierre Poucet


Il était une fois, dans un appartement du quatorzième arrondissement de Paris, une famille composée de deux parents, Christophe Poucet et Jacqueline Poucet, et de leurs sept enfants : Morgane, Maëlle, Louis, Emma, Mélissa, Lucas et Pierre le petit dernier.


Un jour, Christophe amena sa famille au cinéma voir un dessin animé racontant l'histoire du petit poucet. Dés que la lumière s'éteignit, les enfants s’agitèrent : Morgane renversa son pop-corn sur la tête de Maëlle qui se mit immédiatement à pleurer. Louis poussa Emma qui , en tombant, renversa sa boisson sur les genoux de sa mère. Profitant de la pagaille générale, Mélissa se jeta sur Lucas et se mit à le ruer de coups. Seul Pierre restait calme absorbé par le film. Les enfant étaient si agités que les parents écourtèrent la séance en guise de punition.


De retour à la maison, les enfants se précipitèrent sur l'ordinateur, laissant leur parents s'affaler sur le canapé. Mais très vite, Jacqueline Poucet se rendit compte que Pierre manquait à l'appel. Le couple , paniqué, sauta dans la voiture en direction du cinéma, à la recherche du petit dernier.


Après le cinéma, Pierre avait fait exprès d'échapper à la surveillance des parents, persuadé qu'un peu d'air lui ferait du bien : il était d'un naturel indépendant. Il n'avait pas une envie folle de rentrer chez lui : pour une fois qu'il pouvait visiter la ville !Le cinéma était une des rares sorties effectuées par la famille Poucet car même si les parents n'étaient pas pauvres, ils ne roulaient pas sur l'or. Pierre décida alors de prendre un bus qui partait vers le zoo.


Pendant ce temps, Christophe et Jacqueline,sentirent l'angoisse les étreindre quand ils se rendirent compte que leur fils n'était pas au cinéma comme ils l'avaient cru. Les parents Poucet examinèrent très rapidement les environs mais finirent pas faire demi-tour espérant que l'enfant se soit souvenu du chemin du retour.


Au jardin zoologique, Pierre était en face de la cage du tigre et trouvait cet animal fascinant, avec son pelage orangé et ses rayures noires. Mais il ne s'attarda pas. Il y avait tellement de choses à découvrir ! Pierre se balada jusqu'à la Tour Eiffel, essaya de dompter des pigeons, prit le bateau mouche, acheta des bonbons avec l'argent qu'une vieille dame lui donna ,pensant qu'il était perdu, ... Après au moins trois bonnes heures d'amusement, il décida de retourner chez lui.

 

Dans leur appartement du quatorzième arrondissement, les parents Poucet pleuraient à chaudes larmes. Les enfants, eux, ne semblaient pas du tout inquiets : ils étaient trop occupés à dessiner sur les murs de leur chambre. Soudain, la porte s'ouvrit doucement. Une voix minuscule dit : « Je suis rentré ». Jacqueline et Christophe ne réagirent pas tout de suite. Mais un instant plus tard,toute la famille était sur Pierre.

 

Pour fêter le retour du petit Pierre, Madame Poucet invita son mari et ses enfants au restaurant pour déguster un repas très copieux. A 22h30, ils rentrèrent chez eux sans se rendre compte que Pierre ne les avait pas suivis...



Janvier 2015, Lola Dori et Jeanne Lavaud 6°F

*

 

Conte


        Il était une fois dans un petit hameau une famille très riche, peu nombreuse et très radine. Autour de cette famille de riches, il y avait beaucoup de pauvres qui vivotaient tant bien que mal, tentant vainement de quémander aumône ou hospitalité.


       Un jour le père qui était la source de la richesse familiale tomba très malade. Il souffrait d' une maladie de peau : le lupus. Cette maladie affreuse le rendait très laid. Personne ne voulait le voir. Il fallut beaucoup d'argent pour soigner cette maladie. Et très vite l'argent vint à manquer. Très vite la famille devint pauvre. La maladie s'aggrava et le père fut transporté à l’hôpital, laissant les siens dans une bien triste situation.


      L'épouse et ses enfants demandèrent l'hospitalité à leurs amis aisés. Hélas, tout le monde leur tourna le dos. Maintenant qu'ils étaient pauvres, ils n'intéressaient plus personne ! La seule personne qui accepta fut l' un des plus pauvres du hameau voisin. Il vivait seul à la lisière de la foret. Le brave homme malgré sa pauvreté leurs donna une miche de pain et un verre d'eau. Il leur proposa aussi de les loger dans sa grange où au moins, ils n'auraient pas froid. Ils leur apporta des couvertures bien chaudes. Et des bougies pour s'éclairer.



       Une semaine était passée quand ,ils apprirent que leurs père était guéri. Il rentra et reprit son travail. Très vite, ils redevinrent riches et surtout heureux de se retrouver. La mère raconta à son mari l'aide que le pauvre lui avait apportée.


        Le mari pour remercier le brave homme de sa générosité lui donna une belle maison et de quoi subvenir à ses besoins jusqu'à la fin de ses jours.


Moralité : la vraie richesse est celle du cœur.

Fanny Verdoucq et Noëllie Faure 6eme Théâtre 


Le collier

Il était une fois, un marchand qui vendait de la paille séchée. Ce marchand avait une femme et un fils. Dans la famille, il y avait un collier qui se transmettait de père en fils depuis le VI eme siècle.

Or ce collier avait un pouvoir. Hélas, le marchand ne savait pas lequel, son père étant mort avant d'avoir pu le lui révéler. Pourtant, il le portait tous les jours.

Un jour, comme les autres jours, la femme et le marchand allèrent sécher la paille au champ. A leur retour, sur le chemin, un serpent surgit, et,comme un éclair, mordit l'épouse à la cheville. La pauvre malheureuse tomba à terre. Le marchand courut à sa rescousse. Mais il était trop tard : la femme ferma les yeux, et soupira d'une voix tremblante : « protège notre fils ! A ta mort, n'oublie pas de lui laisser le collier et le pouvoir s'exercera... ». Sur ces mots, le visage de la mourante blêmit et sa main, tendue vers son époux, retomba sur le sol.

A ce moment précis, une renarde sortit du champ et traversa le chemin à toute vitesse.

Deux mois plus tard, le marchand mourut d'une grave maladie. Comme promis, il donna le collier à son fils bien aimé.

Malgré le deuil et la peine, le fils, grand désormais, alla travailler aux champs, comme son père jusqu'au jour où il apprit que le roi devait venir dans la petite ville de province où il vivait. Il se hâta de finir le fagot de paille commencé et repris le chemin du retour. Soudain, un renard surgit des buissons. L'animal à pas feutrés s'approcha du jeune homme. Celui ci, surmontant sa peur et émerveillé par le pelage de l'animal, le caressa. A peine eut-il posé la main sur le dos du renard, qu'un carrosse qui roulait à toute vitesse surgit et fonça sur lui. Pour protéger l'animal, le jeune homme le poussa vers le bas côté. Hélas, ce geste généreux lui coûta la vie : le carrosse sur la lancée le percuta de plein fouet. Le jeune homme mourut dans l'instant. Quand il rouvrit les yeux, il se réveilla couché contre le pelage roux d'un renard. C'était sa mère. Il était devenu un renardeau !

Ils vécurent heureux, de longues années, en famille. Ils se montrèrent si rusés qu'ils échappèrent aux paysans dont ils mangèrent cependant les poules.

Morgane Favier 6eme Théâtre


Richesse


Il était une fois dans un petit hameau une famille très riche, peu nombreuse et très radine. Autour de cette famille de riches, il y avait beaucoup de pauvres qui vivotaient tant bien que mal, tentant vainement de quémander aumône ou hospitalité.


Un jour le père qui était la source de la richesse familiale tomba très malade. Il souffrait d' une maladie de peau : le lupus. Cette maladie affreuse le rendait très laid. Personne ne voulait le voir. Il fallut beaucoup d'argent pour soigner cette maladie. Et très vite l'argent vint à manquer. Très vite la famille devint pauvre. La maladie s'aggrava et le père fut transporté à l’hôpital, laissant les siens dans une bien triste situation.


L'épouse et ses enfants demandèrent l'hospitalité à leurs amis aisés. Hélas, tout le monde leur tourna le dos. Maintenant qu'ils étaient pauvres, ils n'intéressaient plus personne ! La seule personne qui accepta fut l' un des plus pauvres du hameau voisin. Il vivait seul à la lisière de la foret. Le brave homme malgré sa pauvreté leurs donna une miche de pain et un verre d'eau. Il leur proposa aussi de les loger dans sa grange où au moins, ils n'auraient pas froid. Ils leur apporta des couvertures bien chaudes. Et des bougies pour s'éclairer.



Une semaine était passée quand ,ils apprirent que leurs père était guéri. Il rentra et reprit son travail. Très vite, ils redevinrent riches et surtout heureux de se retrouver. La mère raconta à son mari l'aide que le pauvre lui avait apportée.


Le mari pour remercier le brave homme de sa générosité lui donna une belle maison et de quoi subvenir à ses besoins jusqu'à la fin de ses jours.


Moralité : la vraie richesse est celle du cœur.

Fanny Verdoucq et Noëllie Faure 6eme Théâtre


Gloups Gloups


     Gloups gloups était un petit poisson très triste car sa famille ne voulait pas de lui . Il était pourtant bien joli et bien sympathique. Il était rouge avec une tache dorée sur le dos. Ses nageoires étaient orangées avec des reflets irisés.


     Un jour, sa famille voulut l'abandonner : ils le trouvaient trop différents d'eux. Mais le petit poisson très malin eut une idée. Il sema des petites crevettes roses sur le chemin pour pouvoir rentrer chez lui.

     Hélas, un grand méchant requin dévora les crevettes qui devaient lui permettre de retrouver son chemin. Gloups -Gloups se perdit dans l’océan .


     Il avait peur et tremblait . Soudain, il aperçut une gigantesque baleine à huit bosses qui avala le petit poisson par mégarde. Heureusement, il était si petit que lorsque elle cracha un grand jet d'eau, dans une grande respiration, le petit poisson fut éjecté du ventre du monstre marin.

     Un hippocampe qui passait par là proposa à Gloups Gloups de venir vivre avec lui sous un rocher bien abrité. Le petit poisson accepta et il vécut heureux avec l'hippocampe.



Moralité : l'amitié est le plus grand bienfait de la vie !


Emma Pailhas Rigal et Mélissa Tribout 6eme Théâtre 2015



Compte- rendus de spectacles

Carmen, opéra clown, par la compagnie Bruitquicourt

  • Un spectacle, de 10 à 100 ans, à ne pas manquer!


Encore un spectacle pour les 6eme F!

Le 27 novembre 2014, la classe de 6°F du collège Max Rouquette. est allée voir Carmen Opéra Clown, un super spectacle, mis en scène par la compagnie BruitQuiCourt. Les élèves avaient déjà fait des activités théâtrales avec cette compagnie, dont une à la maison de retraite Yves Couzy. Dans cette pièce, deux femmes s'arrachent un jupon, pendant que Don José recoit des lettres de sa mère!!Carmen est entraînante, attachante, séduisante et parfaitement clownesque, d'autant plus qu'il y a  deux Carmen !! Tous les élèves recommandent ce spectacle !! Que chacun retienne le nom de la compagnie BruitquiCourt !

Vos envoyées spéciales, Jeanne Lavaud et Mélissa Tribout, (6emeF) pour Le journal théâtral, Novembre 2014


 

 

  • « Uno, dos, tres... SOURPRISE! »


Vous ne le savez peut-être pas, mais le 27 novembre 2014, les élèves du collège Max Rouquette sont partis en bus à Gignac pour un spectacle de théâtre clownesque: Carmen, opéra bouffe. 

Accompagnés par leur prof de théâtre et français, Mme Lavaud-Mounié et par leur prof d'arts plastiques, Mme Cleuet, ils sont allés à la salle de spectacle « Le Sonambule » à Gignac pour une heure de rires et de surprises, offerte par la compagnie Bruitquicourt, Carmen opéra clown. Carmen revisitée par la compagnie est un spectacle total: on voit, on entend , on danse, on sent, on en prend plein les yeux, et surtout on rit!!

Les élèves qui avaient fait des ateliers avec la compagnie à la maison de retraite Yves Couzy de Saint André de Sangonis, ne s'attendaient pas à s'amuser autant. 

En prime, un copieux goûter a été offert par la maison de retraite pour les personnes âgées mais aussi pour les élèves du collège! Un beau moment de partage!

Les élèves remercient beaucoup les comédiens pour le spectacle et le Conseil Général de l'Hérault pour leur avoir permis une telle sortie.


En direct de nos super reporters de la 6eme F

Noëllie Faure et Lola Dori, chroniqueuses 

au Petit dramaturge, Novembre 2014


 


  • Du rire (et pas de larmes!) pour le collège Max Rouquette


Le 27 novembre 2014, la classe de 6eme F du collège Max Rouquette, à Saint André de Sangonis, est allée voir Carmen Opéra Clown au Sonambule, la salle de spectacle de Gignac.  Ce spectacle a été précédé d'ateliers de pratique avec La compagnie Bruitquicourt, en résidence à la maison de retraite Yves Couzy. Les élèves ont pu échanger et jouer avec les personnes âgées.  Il se sont tous bien amusées grâce aux comédiens. Le projet a été subventionné par le Conseil général de l'Hérault. Le jour de la représentation de Carmen, petits et grands ont pu partager un goûter offerts par la maison de retraite Yves Couzy. 

En direct de nos envoyés spéciaux de la 6emeF, Lisa Courtois et Inès Rubio, Novembre 2014



  • Mesdames, Messieurs, chers lecteurs, chères lectrices, 


la classe de 6eme F du collège Max rouquette est allée au Sonambule à Gignac en bus (première classe! ). Le spectacle, Carmen opéra clown a été crée et  interprété par la compagnie Bruitquicourt et subventionné par le conseil général. Le spectacle est survenu après un partenariat avec la maison de retraite Yves Couzy, où la compagnie en résidence avait proposé des ateliers d'improvisation pour les enfants et les personnes âgées.

Après le spectacle les élèves et les personnes âgées ont eu un goûter offert par la maison de retraite Yves Couzy. 

Jade Voisin et Fanny Verdouq, envoyées spéciales, pour la 6eme F, Novembre 2014

 


Créations du monde: les 6emes jouent les démiurges!

La véritable création du Monde


Au commencement, il n'y avait rien : pas d'amour ni d'amitié, pas de rêves ni d'espoirs, pas de mers, pas d'océans, les ténèbres régnaient en maîtres, et la terre elle même était absente dans ce vide infini et tourmenté.

Un jour, sans que l'on sache comment, une étoile apparut .Elle était si lumineuse qu'elle chassa l'obscurité pour toujours. Étrangement, cette divinité stellaire se mit à grossir, grossir tant et si bien qu 'elle explosa en un milliards de petits éclats. L'étoile n'était pas morte mais s'était simplement démultipliée. Certains morceaux restèrent incandescents tandis que d'autres devinrent froids, et de l'eau apparut en eux. Ce fut le premier matin du monde

Sur l'un de ses éclats, l'étoile déposa une graine qui se mit à grandir jusqu'à devenir un arbre gigantesque. De cet arbre, tombèrent des fruits qui s'enfoncèrent dans la terre. Quelque temps plus tard, des milliers d'arbres et de fleurs recouvrait le sol. La divinité créatrice jeta sur cette nouvelle planète un tas d'argile qui se transforma rapidement en plusieurs couples d'animaux.L'étoile regardait chaque apparition avec bienveillance.

Le quatrième matin, l'étoile plaça avec délicatesse un pétale de rose sur une haute montagne.A peine fut-il posé que ce pétale se mit à frémir et à grandir jusqu'à prendre la forme d'un corps puis d'un visage.Ce fut l'apparition de la femme. La divinité stellaire était très fière de cet être vivant qu'elle trouvait parfait.

Mais un jour, la femme s'ennuya. L'étoile se rendit alors compte qu'une seule personne ne pouvait suffire à remplir un monde et encore moins un cœur ! Alors, elle descendit sur terre et dit à la femme :

« Je comprends ta solitude mais rassure toi car je veillerai à ce que tu es autant d'enfants que le ciel à d'étoiles. »

Et sur ces mots, la divinité reparti vers les cieux. Ce fut le sixième jour.

La jeune femme contemplait le reflet de la rondeur de son ventre dans l'eau quant elle aperçut à la surface de la mare le reflet d'une grande et vieille étoile qui semblait lui sourire et la regarder avec tendresse. 

Jeanne Lavaud, 6eme F, décembre 2014

So Pink

       Avant sa création, la terre était tout fade, toute triste, complètement vide et déserte. 

Jusqu'au jour où la déesse Emma arriva. Elle fut écœurée de ce qu'elle vit. Elle se devait de faire quelque chose. Alors grâce à ses pouvoirs, elle décida de rendra cette planète toute rose bonbon. 

       Elle créa alors de grandes fleurs rosées et des plantes aux reflets roses. 

       Puis la déesse s'interrogea: "Mais où vont habiter les futurs habitants?" Elle décida de faire pousser d'immenses fleurs roses en guise de maisons. Pour y rentrer, il suffisait de tirer sur un pétale. Le pollen de fleur d'ouvrait et... on entrait!

       Ensuite la créatrice fit apparaître des habitants., mais... uniquement des filles: toutes petites, avec la peau bien rose, les cheveux rosés et vêtues de robes roses. Elle ajouta ensuite un soleil vert. Et d'un coup de baguette magique, elle inonda sa création d'une pluie de paillettes multicolores. 

       En contemplant ce qu'elle venait de créer, la divinité Emma se sentit très fière d'elle. Elle rosit de plaisir. " Voilà enfin plus gai, plus féminin, plus coloré et plus rigolo!" Elle décida de l'appeler "So pink!"

Emma Pailhas-Rigal 6eme F, décembre 2014

La création du champi-monde


       Quand le magicien atterrit, la planète Nimbus n'était encore qu'un amas de cailloux plongé dans une obscurité totale et baignait dans un calme désespérant. Aucun signe de vie, aucune odeur, aucun bruit, aucun mouvement perceptible... le chaos!

       La première chose que le magicien d'oz fit, c'est de sortir de sa manche un rayon de soleil. Il tendit son bras bien haut et une vive lumière inonda toute la planète.

       Une fois qu'elle fut illuminée, il décida de créer une armée de nain pour l'aider dans son dur labeur.            Pour cela, il saupoudra des pierres par ci par là et bientôt des petits bonhommes disproportionnés vinrent le rejoindre. Comme il fallait les nourrir, le magicien d'Oz créa ensuite la terre pour qu'elle puisse être cultivée. Il fabriqua un petit volcan qui se mit à grandir et déversa une terre noire et fertile sur toute la planète. Les nains se mirent au travail et plantèrent les différentes graines que le magicien d'Oz avait amassé tout au long de ses voyages. Le créateur fut si bouleversé de voir les nains à l'ouvrage qu'il se mit à pleurer d'émotion. Cela engendra des petits ruisseaux, des rivières, des fleuves et enfin des lacs. Il constitua une grande réserve d'eau pour Nimbus. 

         Le jour suivant, le magicien érigea des maisons pour ses nains et pour leur donner un peu de compagnie, il fit naître des animaux étranges. Certains étaient aîlés et se mirent à voler en libérant des poussières bleutées. C'est ainsi que le ciel fut fabriqué.

        Le dernier jour de sa création, le magicien d'Oz monta au plu haut sommet de la plus haute des montagnes et il contempla son oeuvre pendant des jours, des mois et des années. Il trouva son monde si beau, si harmonieux, qu'il resta ainsi, contemplatif, pour l'éternité.

Mélissa Tribout. 6eme F, décembre 2014

Création du monde par Morgane Favier 6eme Théâtre
Création du monde par Morgane Favier 6eme Théâtre


"On dirait que c'est le déluge...":

Mélissa Tribout 6eme théâtre Janvier 2015
Mélissa Tribout 6eme théâtre Janvier 2015

Le déluge.

mercredi 21 janvier 2015

                                   Chère Gaïa,

       Je m'ennuie toute seule, contrainte de rester enfermée à la maison à cause de la pluie! Je ne peux pas sortir tant il pleut. Il y a trop d'eau. on dirait que la maison flotte, à moins que ce ne soit mon imagination... Cette pluie me rend nerveuse... C'est amusant de ne plus aller au collège à cause des intempéries. Qui eut cru? pas besoin de trouver une excuse pour rester au lit!  Je n'aimais pas les cours et encore moins les devoirs! mais j'avoue que je m'ennuie un peu. Aller au collège me permettait de te voir! 

        Quelques gouttes dégoulinent du plafond et je crois bien que le parquet commence à prendre l'eau aussi. Brrrrr! Quel cauchemar! J'espère que cela ne va pas durer quarante jours! 

        Même mon père et ma mère ne peuvent plus aller travailler. Et on a emprunté un canoë au voisin. On circule dans le village mais cela devient. Je me demande d'ailleurs comment je vais te parvenir cette lettre... à moins de te l'amener à la nage, en maillot de bain.

        Gros bisous. A très bientôt je l'espère.

Morgane Favier, 6eme théâtre janvier 2015 

LES Petits dicos rigolos de la 6eme F 2014-2015

Suite à la lecture du livre Rose de Colas Gutman et du spectacle du même nom par la compagnie Mouton Carré, les élèves de la 6eme F ont crée des dictionnaires rigolos. En voici quelques uns particulièrement ... rigolos:

Le dico de Jeanne

Le dico de Noëllie

Le dico de Lola

Le dico de Maëlle

POEMES

Amitié

Sans toi, je ne serais pas là.

Sans vous, je ne serais pas là.

L'amitié est fluide

Comme un fleuve pas toujours tranquille.

Même si l'on rencontre des barrages,

Des écueils gros ou petits,

Les ennuis, un jour, c'est fini.

L'amitié peut durer. Ou pas. 

C'est comme ça.

Mais sans vie, il n'y aurait pas d'amis

Et sans amis, il n'y aurait pas de vie.

Morgane Favier 6-eme Théâtre juin 2015


*

Zénitude


Je me balade dans mon jardin tout blanc, tout vert, tout zen.

Il y a des fleurs rouges, roses et violettes.

Un sable doux, blanc et agréable.

Je sens aussi les flammes des bougies qui réchauffent mon cœur.

Je me balade dans mon jardin, un jardin de zénitude.

Gaïa Lepottier et Morgane Favier 6-eme Théâtre juin 2015


*

Nouvelle litanie des collégiens


Saint Rol

Faîtes qu'il n'y ait plus d'école!

Sainte Bébette

Faîtes qu'il y ait un verrou aux toilettes!

Saint Douar

Faîtes qu'il n'y ait plus de devoirs!

Sainte Bouboule,

Faîtes que certains profs soient cools!

Saint Kéké

Faîtes que les cahiers soient brûlés!

Emma Pailhas-Rigal 6eme F, septembre 2014


Nouvelle litanie des collégiens


Saint Antonoir

Qu'on ne pousse plus dans les couloirs

Saint Bavances

Qu'on soit tous en vacances

Saint Beubeur

Qu'on finisse tous à trois heure

Saint Bagage

Que les collégiens soient sages

Saint Trululu

Que les collégiens ne soient pas perdus

Saint Pempem

Que la récré dure plus longtemps

Lola Dori 6eme F, Septembre 2014


Une collégienne


Elle écrira tous les jours de la semaine

Quand elle restera chez elle

Elle écrira des histoires pour les filles

Et même pour les garçons

Elle parlera de son pays

De ses ancêtres et de sa famille

Elle racontera la rivière et sa magie

Son bateau et la forêt

Elle voyagera jusqu'au Mexique

En Australie et aux Pilippines

Et ce qui est plus merveilleux encore

Vers Jupiter, Saturne et Uranus

Et tout lui paraîtra si extraordinaire

Que revenue dan son collège

Elle gardera les yeux brillants de rêves.

Jeanne Lavaud 6eme F, septembre 2014


La collégienne


Elle écrira le samedi elle écrira le dimanche

Quand elle n'ira pas au collège

Elle écrira des contes, elle écrira des poèmes

Et même des romans

Elle parlera de sa famille

De ses parents et de ses cousins

Elle décrira les prés, elle décrira les carrières

Les poneys et les chevaux

Puis elle voyagera, elle ira jusqu'en Thaïlande 

A la Réunion ou bien en Australie

Et ce qui est beaucoup plus intéressant du côté de Cassiopée ou d'Orion

Où tout lui paraîtra tellement magique

Que revenue dans son collège

Elle aura la tête dans les étoiles.

Mélissa Tribout 6eme F ,septembre 2014

Aventures incroyables

AUTOPORTRAITS Fantaisistes


Si j'étais une ville, je serais Montpellier parce qu'il y a des vitrines alléchantes et des boutiques pour les fans de shopping.

Si j'étais un plat cuisiné, je serais des lasagnes parce que c'est BON!!

Si j'étais un animal, je serais un cheval parce que c'est rapide.

Si j'étais un vêtement, je serais une doudoune parce que ça tient chaud!

Si j'étais un objet, je serais un porte-clés parce que c'est petit, mignon et pratique.

Mélissa Tribout.6emeF


Si j'étais une ville je serais Rome pour être visitée.

Si j'étais un plat cuisiné, je serais des lasagnes, pour être aimée par mon frère.

Si j'étais un animal, je serais un lapin pour me faire chouchouter.

Si j'étais un vêtement, je serais une robe pour être portée aux événements importants.

Si j'étais un objet je serais une guitare pour animer les soirées.

Lola Dori 6eme F

Si j'étais une ville, je serais Paris pour ses monuments et ses millions de visiteurs.

Si j'étais un plat cuisiné, je serais des lasagnes périmées pour ne pas finir dans l'estomac de quelqu'un.

Si j'étais un animal, je serais un chaton léopard pour son magnifique pelage.

Si j'étais un vêtement, je serais un jogging parce que c'est super beau!

Si j'étais un objet, je serais un Ipod pour qu'on m'achète.

Emma Pailhas 6eme F

Si j'étais une ville, je serais ST Petersbourg pour être visitée.

Si j'étais un plat cuisiné, je serais une pizza pour être dégustée entre copains.

Si j'étais un animal, je serais une panthère pour marcher silencieusement.

Si j'étais un vêtement, je serais un blouson militaire pour être camouflée.

Si j'étais un objet, je serais un sabre pour me défendre et me battre.

Jeanne Lavaud 6eme F

 J'aime / Je n'aime pas
de Georges Perec

J'AIME : les parcs, les jardins, le papier quadrillé, les stylos, les pâtes fraîches, Chardin, le jazz, les trains, être en avance, le basilic, marcher dans Paris, l'Angleterre, l'Ecosse, les lacs, les îles, les chats, la salade de tomate épépinée et pelée, les puzzles, le cinéma américain, Klee, Verne, les machines à écrire, la forme octogonale, l'eau de Vichy, la vodka, les orages, l'angélique, les buvards, The Guinness Book of Records, Steinberg, Antonello de Messine, les Baedeker, la Bibliothèque Elzévirienne, Info the dusk- charged air, les coccinelles, le général Éblé, les mots-croisés de Robert Scipion, Verdi, Malher, les noms de lieu, les toits d'ardoises, La Chute d'Icare, les nuages, le chocolat, les énumérations, le bar du Pont-Royal, Le Sentiment géographique,les vieux dictionnaires, la calligraphie, les cartes et les plans, Cyd Charisse, les pierres, Tex Avery, Chuck Jones, les paysages plein d'eau, Biber, Bobby Lapointe, Le Sentiment des choses (Mono no aware), le munster sans cumin, avoir beaucoup de temps, faire des choses différentes en même temps ou presque, Laurel et Hardy, les entresols, la dérive dans une ville étrangère, les passages couverts, le fromage, Venise, Jean Grémillon, Jacques Demy, le beurre salé, les arbres, le Musée archéologique de Sousse, la Tour Eiffel, les boîtes, Lolita, les fraises, les pêches de vigne, Michel Leiris, les fous rires, les atlas, « faire Philippine »,Adieu Philippine, Bouvard et Pécuchet, les Marx Brothers, les fins de fêtes, le café, les noix, Dr. No, les portraits, les paradoxes, dormir,écrire, Robert Houdin, vérifier que tous les nombres dont la somme des chiffres est égale à neuf sont divisibles par neuf, la plupart des symphonies de Haydn, Sei Shonagon, les melons et les pastèques,

Je n'aime pas : les légumes, les montres-bracelets, Bergman, Karajan, le nylon, le « kitsch », Slavik, les lunettes de soleil, le sport, les stations de ski, les voitures, la pipe, la moustache, les Champs-Elysées, la radio, les journaux, le music-hall, le cirque, Jean-Pierre Melville, l'expression « à gogo », les fripes, Charlie Hebdo, Charlie Chaplin, les Chrétiens, les Humanistes, les Penseurs, les « Nouveaux (cuisiniers, philosophes, romantiques, etc.) », les hommes politiques, les chefs de service, les sous-chefs de service, les pastiches de Burnier et Rambaud, le merlan, les coiffeurs, la publicité, la bière en bouteille, le thé, Chabrol, Godard, la confiture, le miel, les motocyclettes, Mandiargues, le téléphone, Fischer-Dieskau, la Coupole, les cuisses de grenouille, les t-shirts, les coquilles Saint- Jacques servies dans des coquilles Saint-Jacques, la couleur bleue, Chagall, Mirô, Bradbury, le centre Georges Pompidou, James Hadley Chase, Durrell, Koestler, Graham Greene, Moravia, Chirac, Chéreau, Béjart, Soljenitsine, Saint-Laurent, Cardin et son espace, Halimi, les films un peu trop suisses, Cavanna, les manteaux, les chapeaux, les porte-feuilles, les cravates, Carmina Burana, Gault-Millau, les initiés, les astrologues, le whisky, les jus de fruits, les pommes, les objets « griffés », les perles de culture, les briquets, Léo Ferré, Claire Brétécher, le Champagne, les biscottes, le Perrier, le gin, Albert Camus, les médicaments, les crooners, Michel Cournot, Jean-Edern Hallier, les blue-jeans, les pizzas, Saint-Germain-des-Près, le couscous sauf exception, les bonbons acidulés, le chewing-gum, les gens qui cultivent le style « copain » (Salut ! Comment tu vas ?), les rasoirs électriques, les pointes Bic, Marin Karmitz, les banquets, l'abus des italiques, Bruckner, le disco, la haute-fidélité.

A la manière de Georges Perec, les élèves de 6emes rédigent des séries de J'aime/Je n'aime pas.


J'aime la guitare, la mode, le nutella, l'expression "j'avoue", le drapeau de l'Angleterre, mes copines, le cinéma, faire du shopping, le vernis à ongles, la nourriture japonaise, la musique pop, Ariana Grande, Paris, le poulet, dormir, le fondant au chocolat, les glaces à l'italienne, les attractions à frissons, ma famille, mon meilleur ami, le fanta orange, le motif camouflage, la limonade, les cacahuètes, les têtes brûlés, porter des jeans, la mangue, manger des fraises et des framboises, le signe infinity.

 

Je n'aime pas quand il fait trop chaud, quand j'ai faim, Louis XVI, la guillotine, les jupes longues, les épinards de la cantines, les motifs à pois, les gros chiens, les cache-coeurs, les basketts avec plein de trous, les moustaches genre Charlie Chaplin, les lunettes rondes, le cirque.

Emma Pailhas-Rigal 6eme F, Septembre 2014

J'aime l'équitation, les animaux, les porte-clés, la neige, les zoos, les séries, les films, les jeux de société, l'encre, l'aquarelle, les bébés, les coccinelles, les papillons, les petits villages, le nail art, ce qui fait peur, l'origami, les peluches, les stylos, la musique.


Je n'aime pas les attractions, les chats, les pommes, les tableaux en deux parties, le carrelage, les plumes, les jeans, les fausses plantes, les robes, les jupes, ranger, les tours, les rideaux, les placards, le beurre.

Mélissa Tribout 6eme F, septembre 2014

J'aime la blanquette de ma mère, la lecture de romans fantastiques, les BD, rêvasser à longueur de journée, écrire des romans, le printemps, l'aube, marcher sous la bruine, faire du feu, aller sur l'ordinateur, le livre Eragon de 1à 4, sentir la vie autour de moi, la forêt...


Je n'aime pas les humains contre la terre, les aubergines, certains voisins, Dora let's go, Oui-Oui, Youpi, la foule, le football, le rugby, tous les horribles livres de filles, l'expression "tu vas en prendre une"...

PORTRAITS et AUTOPORTRAITS

Récits légendaires

Lettres

COMPTE-RENDUS DE LECTURES

THéâTRE

UN JOUR...

PENSéES DU JOUR