Avec ces rencontres littéraires, le but n'est pas de faire des analyses littéraires et scolaires des œuvres mais de mettre des mots sur un ressenti, des émotions, éprouvées à la lecture, l'essentiel étant finalement le partage.
Chaque élève ont aussi la possibilité de créer, en écho, un texte, un poème, une peinture, en lien avec le livre, la meilleure réponse à la réception d'une œuvre étant peut-être la création d'une autre œuvre d'art.
A chaque intervention, les auteurs prennent le temps de répondre, de commenter, d'exprimer ce qui les touche dans la manière dont leur œuvre est lue. Ces rencontres sont des temps forts et denses pour les jeunes. Elle révèlent, une fois de plus, combien il est stimulant et vivifiant d'apprendre, hors des sentiers battus, chacun découvrant sa propre capacité à créer. Quand les murs du collège s'ouvrent pour laisser entrer « la vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie », la littérature dans ce qu'elle a de plus stimulant et de plus exaltant, chacun peut trouver l'espace de création et de liberté dont il a besoin pour s'épanouir.
Une tête bien pleine, c'est bien. Mais une tête bien faite, c'est mieux !
Comme quoi le vert paradis de la Vallée de l'Hérault sait aussi abriter des lecteurs passionnés et des écrivains en herbe.
Michaël Glück est né le 10 juin 1946 à Paris. Ecrivain, poète, dramaturge, traducteur, il a été
enseignant, lecteur et traducteur dans l’édition, ainsi que
directeur de théâtre.
Il se consacre
essentiellement à l’écriture depuis une vingtaine d’années :Lectures, performances, conférences,. Il a participé
à de nombreux festivals et à de multiples collaborations artistiques.
Auteur d'une oeuvre foisonnante, il écrit et travaille par ailleurs en jetant des ponts entre l'écriture et de nombreuses autres disciplines: théâtre, danse, marionnettes, arts plastiques, musique, cinéma, vidéo.
Ecrivain, poète et traducteur, Michaël Glück questionne la fragilité de l'être et cherche le geste, le poème, le texte susceptibles de sauver.
Il est traduit en italien, espagnol, catalan, allemand, chinois et participe à de nombreux festivals avec des lectures, performances ou conférences. Il a reçu en 2004 le Prix Antonin Artaud pour Cette chose-là, ma mère publié aux éditions Jacques Brémond.